Je vais vous raconter une histoire. Pas un conte de fée même si on peut retrouver dans cette histoire des personnages avec un pouvoir certain, celui d'aller transpirer en plein milieu du mois de décembre sur les côtes réunionnaises. C'est une histoire vécue par la personne qui vous écris actuellement, une fille comme tant d'autres sur cette planète appelé Terre. Cette histoire se déroule un samedi 19 décembre de l'année 2015, en fin d'après-midi. Une fille et quelques autres s'étaient donné rendez-vous pour participer au cours de fitness d'une championne, Julie Legros. Au palmarès de Julie, European IFBB ( International Federation of BodyBuilding and Fitness), Bikini Athlete, French IFBB champion et Miss Pays de Savoie. C'est du lourd quand même et la séance prévue annonçait du lourd aussi. Julie, pour nous faire patienter, avait quelques jours auparavant, révélé le nom qu'elle avait donné à sa séance et il y avait de quoi nous rendre perspicace, Mise en bouche.
Après quelques minutes d'attente sur un parking Saint Pierrois faisant face à l'océan Indien, nous apercevons notre hôte qui nous saluent, un large sourire sur le visage. Cette demoiselle est à première vue, sympathique et surtout motiver pour nous faire souffrir transpirer. Après avoir attendu les dernières warriors (on n'a pas encore commencé la séance mais juste le fait de s'être déplacer un 19 décembre à Saint Pierre fait de nous des warriors), on se dirige vers l'endroit qui sera notre salle de sport pour la prochaine heure, une butte gazonnée face à la mer et le soleil couchant. Sympa non?
On s'installe et Julie nous demande notre niveau. Le groupe est assez homogène, entre débutant et intermédiaire. Enfin, Julie nous annonce le menu concocté pour cette séance et c'est à ce moment là que j'ai su que j'allais souffrir (pour ma part et je pense que d'autres partagées cet avis).
>100 Squats | 200 Relevés des fessiers | 100 Fentes | 200 Abdo<
"Est-ce que je m'enfuie?
NON! "
On commence alors la séance par un petit échauffement dans les règles. Petits ronds avec bras, épaules , genoux, toutes les articulations y passent. Quelques jumpings jacks pour faire monter le cardio et c'est parti.
On commence avec les squats. 10... 20... 30... 40, ça commence à piquer. 50, ça brule. 60, ça tire. 70... 80... 90... 100, je n'ai plus de jambes. A chaque dizaine, soit on pouvait faire une pause soit , pour les plus courageuse, on restait en squat bloqué. J'ai tenté les 2 premières dizaines puis j'ai vite abandonné. Julie nous a servi toutes les variations de squats : normal, total, pulse, jump. Je vous assure, mes cuisses les ont sentis ces 100 squats.
Après quelques minutes (peut-être seconde, je divaguais encore dans les squats) de repos, Julie nous invite à nous allonger sur notre tapis ou serviette. Non pas pour faire la sieste mais pour les relevés de fessiers. C'est un mouvement que je trouve plus facile que le squat mais quand elle t'annonce 200, je me suis mise à douter. Celui là aussi elle nous l'a servi à toutes les sauces : normal, pulse, bloqué, sur une jambe. Sur une jambe, je n'y suis pas arrivée car j'avais l'impression que j'allais me faire mal. J'ai donc continuer la série en relevé normal. Je pense qu'on en a fait plus de 200 car quand l'une d'entre nous lâchait, elle nous rajoutait 10 ou 5 en plus. Elle est gentille! <rire jaune> Ensemble dans la douleur!
Viens alors à mon mouvement détesté, les fentes. Ooooooooh que je les aimes pas celle là. Après les 300 répétitions d'avant, j'avais les cuisses en feu et les fesses en douleur. Je sentais que mes muscles étaient fatigués mais je me suis quand même lancé dans cette série. J'avoue ne pas avoir fais les 100 répétitions mais j'ai fais le max dont mes jambes pouvaient données. Malgré la fatigue musculaire, je me suis quand même surprise de pouvoir enchainer des fentes sautés (juste deux mais c'est déjà énorme)
A la fin de cette série, je pense que mes jambes avaient tout données.Mais c'est pas fini! Comme dirait la dame de la pub SFR...
Et oui, il nous manque la dernière série de 200 juste pour nos abdos. Je ne me rappelle plus trop des mouvements mais je me rapelle de crunch, planche face et latérale, crunch oblique et sit up. Il y avait peut-être autre chose cependant, je me rapelle plus de mon état de fatigue que des exercices exécutés.
Nous voilà enfin arrivé à la fin du calvaire (je suis honnête avec vous, c'était un calvaire pour moi) et nous avons survécu, nous ces filles, comme tout le monde mais qui ont quand même décidé de se bouger le c** en période de fête et veille de jour férié (le 20 décembre est férié à la Réunion). Julie a conclu cette belle séance par quelques étirements et un peu de relaxation qui nous a fait le plus grand bien. On a aussi pu profité d'un coucher de soleil sur l'océan Indien pour la même occasion pour nous rappeler qu'on a quand même de la chance d'habiter sur notre petite île paumée.
ENFIN! C'était fini. Nous étions toutes épuisées mais on se sentait vivante et surtout, on gardait le smile. Julie nous a fais garder le sourire pendant toute la séance grâce à son dynamisme et sa joie de vivre.
A la fin, on a pu, pour celles qui le souhaitaient, faire notre petite photo avec notre fit-bourreau.Vu que je voulais vous ramener quelques photos, j'ai fais ma fan-girl. Et voilà, le résultat... Oui, je ne sais pas garder mon sérieux... XD
Parlons enfin de celles qui s'invitent alors qu'on les aiment pas, les courbatures... J'ai eu mal les 3 jours qui ont suivi. Je n'ai jamais eu aussi mal de toute ma vie. L'avant des cuisses, les fesses, le dos, je ressentais chaque fibres musculaires à chaque mouvement que je faisais. J'étais dans un état pitoyable mais quand même contente d'avoir réussi cette mise en bouche. Par contre, la prochaine fois, j'irais mollo.
J'ai oublié... Julie nous a proposé, en collaboration avec une salle de sport de la région, un suivi de groupe sur 10 mois pour celles qui souhaitent soit perdre du poids ou se muscler. C'est vrai qu'un de mes objectifs de 2016 est de me muscler mais je ne me suis pas engagée car je ne suis pas sûre de pouvoir être présente aux 2 cours collectifs par mois. Cependant, j'espère pouvoir être présente pour la prochaine session.
Je terminerais donc cette article par remercier Julie Legros de nous
avoir fais souffrir pour notre bien. J'ai adoré cette séance car l'effet
de groupe me pousse à ne pas abandonner, à donner mon maximum et
surtout à m'amuser. Souffrir en groupe c'est beaucoup plus fun que seule
dans mon appartement. Petit bémol quand même... Comme je vous ai dis au
début, nous étions sur une bute et niveau stabilité, ce n'était pas fun
pour les fentes. Mais bon, ce n'est qu'un détail.
Alors, vous ai-je donné envie d'aller faire une séance en plein air avec Julie?
j'aurais aimé être la tiens même si comme toi je deteste les fentes
RépondreSupprimerC'est dommage que tu en vives plus ici. Merci d'être passée!
SupprimerOui, tu nous as donné très envie ! Une coach charismatique en plein air au bord de la mer... Nous en Europe on se caille les fesses et en plus il pleut juste quand on fait des trainings outdoor !
RépondreSupprimerAlala! L'avantage d'habiter une île, le beau temps presque tout le temps.
SupprimerCependant, il y a certain évènement européen auquel j'aimerais participer mais bon trop loin.
Ravie que l'article t'ait plus Elise. Merci
Merci d'être passée.